Lotfi Bel Hadj, Président de l'Observatoire Economique des Banlieues (OEB)Reconstruire le triptyque Liberté, Egalité, Fraternité pour apprendre à accepter l'autre.
Seul le dialogue avec tous les acteurs de la diversité républicaine permettra de progresser. Il est de notre devoir de contribuer à retisser différemment notre lien social en commençant par les territoires de la république les plus défavorisés. Rendez-vous à Saint-Denis !
Reconstruire le triptyque Liberté, Egalité, Fraternité implique l'acceptation des différences et des particularités de chaque citoyen. Il est impératif que cessent les tentatives alimentées par certains irresponsables d'instauration d'une confrontation artificielle entre les citoyens français. Il ne faut pas opposer les Français de souche et les Français de branche.
Autre grand danger pour notre république : les clichés véhiculés sur les jeunes des quartiers défavorisés. Ce ne sont pas des voyous, ils n'ont rien gagné à brûler des voitures. Des casseurs à but non lucratif qui ne gagnent rien dans la violence. Entendons leur immense cri, écoutons-le attentivement et répondons par des actions concrètes.
Cette violence latente est une bombe à retardement posée par des responsables politiques qui n'ont jamais voulu se pencher sur une question qu'ils ont longtemps considérée comme secondaire.
La paresse intellectuelle et politique pourrait nous laisser penser que, tel un rhume traité par l'aspirine, le mal qui ronge nos quartiers pourrait être éradiqué par l'argent, la subvention ou l'assistance.
La discrimination positive, si elle part d'un bon sentiment, n'est pas adaptée à la réalité française. Ce concept américain ne permet, ni de reconnaître les talents, ni de mettre en valeur les différences de chacun. Nous devons oeuvrer pour un changement des mentalités. Il en va de la survie de notre modèle républicain.
L'avenir des enfants des banlieues, des cités, de mes enfants, est en jeu. On ne peut pas rester les bras ballants sans rien faire. C'est là l'enjeu de notre République : organiser la prise de parole intégratrice des citoyens dans la cité !
Autre grand danger pour notre république : les clichés véhiculés sur les jeunes des quartiers défavorisés. Ce ne sont pas des voyous, ils n'ont rien gagné à brûler des voitures. Des casseurs à but non lucratif qui ne gagnent rien dans la violence. Entendons leur immense cri, écoutons-le attentivement et répondons par des actions concrètes.
Cette violence latente est une bombe à retardement posée par des responsables politiques qui n'ont jamais voulu se pencher sur une question qu'ils ont longtemps considérée comme secondaire.
La paresse intellectuelle et politique pourrait nous laisser penser que, tel un rhume traité par l'aspirine, le mal qui ronge nos quartiers pourrait être éradiqué par l'argent, la subvention ou l'assistance.
La discrimination positive, si elle part d'un bon sentiment, n'est pas adaptée à la réalité française. Ce concept américain ne permet, ni de reconnaître les talents, ni de mettre en valeur les différences de chacun. Nous devons oeuvrer pour un changement des mentalités. Il en va de la survie de notre modèle républicain.
L'avenir des enfants des banlieues, des cités, de mes enfants, est en jeu. On ne peut pas rester les bras ballants sans rien faire. C'est là l'enjeu de notre République : organiser la prise de parole intégratrice des citoyens dans la cité !
Un grand événement citoyen à Saint-Denis
Nous devons commencer là où c'est en apparence le plus difficile. Dans le département 93, les initiatives bouillonnent et, néanmoins, ne se sont pas encore révélées suffisantes pour prévenir les violences. C'est là que je veux m'investir en créant une antenne Odissée. Notre premier objectif consiste à organiser un premier Forum Citoyen. Nous devons réunir toutes les énergies : contactez-moi !
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