Jean-Louis Pierquin, Vice-Président d'ArcelorFace à l'immobilisme et la paralysie des réformes, des solutions existent.
Voyageant à travers le monde, j'y ai vu des problèmes analogues aux nôtres résolus. J'ai entendu les interrogations des « étrangers », j'ai vu leur incompréhension sur nos blocages. La fréquente attitude de déni dans notre pays, au nom de la sacro-sainte spécificité nationale (que certains appellent improprement un modèle) engendre souvent le refus de confronter les expériences.
La dimension d'ouverture à l'international est indispensable pour l'Odissée : par la nécessite d'intégrer le contexte mondial, par la connaissance des savoir faire des autres, par le partage avec d'autres régions dans d'autre pays, d'expériences de dialogue réussies.
Voilà nos priorités pour soutenir l'action de l'Odissée !
C'est devenu un lieu commun de dire qu'il faut mettre en oeuvre des adaptations majeures dans quasiment tous les domaines de la vie sociale pour faire face à une mondialisation dont il ne s'agit pas de savoir si il faut l'accepter ou non, mais d'abord si nous pouvons y jouer un rôle et y agir.
L'attitude d'anticipation proactive qui est la seule voie « pacifique » de changement n'est pas de mise. La lenteur de nos évolutions (certains parlent de blocage) crée une amplification des problèmes entraînant des conséquences toujours plus négatives pour bon nombre de nos concitoyens. Difficultés et désenchantement amènent progressivement au repli sur soi, à la désagrégation du lien.
Ce socle indispensable à la recherche de compromis pour réformer, s'affaiblit.
Les extrêmes se renforcent, prennent en otage l'expression politique en la radicalisant dans des discours idéologiques et populistes.
D'un autre coté, des expériences de changements ambitieux, difficiles, et réussis sont là dans tous les domaines.
Des associations, des entreprises privées et publiques, des services de la fonction publique et des collectivités territoriales, des organisations du monde de la santé ont entrepris avec succès de changer dans contexte ou les divergences apparentes d'intérêt entre les acteurs étaient tout aussi importantes, apparemment insurmontables.
Le dialogue permet d'agir, il transforme les acteurs, il les rapproche. Osons le !
Si nous réussissons à en créer les conditions sur certains sujets, à notre modeste échelle, nous aurons rempli la mission que nous nous sommes fixée ! ! !