Observatoire du Dialogue
et de l'Intelligence Sociale
La raison la meilleure
devient la plus forte
?

3. La performance au sein de l’Union européenne

La quasi-stagnation de la performance européenne repose sur la conjonction d’évolutions positives et négatives. Les indicateurs qui se sont le plus améliorés sur la période sont :

  • les investissements directs étrangers (+21 points d’IDIS entre 2004 et 2012),
  • le PIB par habitant (+11 points),
  • l’espérance de vie (+10 points),
  • la proportion de population qualifiée (+8 points).

Dans le même temps, ceux qui se sont le plus dégradés sont :

  • la dette publique (-18 points d’IDIS),
  • le taux de croissance du PIB (-16 points),
  • le taux de croissance de l’emploi (-10 points).

Les pays qui ont le plus progressé en performance sur la période, majorant ainsi la moyenne de l’Union européenne, sont des pays d’Europe de l’Est intégrés récemment et qui bénéficient d’un phénomène de rattrapage :

  • l’Estonie (+11 points d’IDIS Performance en 8 ans),
  • la Pologne (+8 points),
  • Malte (+7 points),
  • la Croatie (+6 points),
  • la République Tchèque (+5 points).

A l’inverse, ceux qui enregistrent la baisse de performance la plus forte sont :

  • la Grèce (-9 points d’IDIS Performance en 8 ans),
  • l’Espagne (-9 points),
  • l’Irlande (-9 points).

Nature de la performance en 2012

Le croisement des résultats cumulés et des savoirs et savoir-faire permet de mesurer la nature de la performance.

  • Huit pays sont dans une situation d’avantage concurrentiel, avec un score de résultats cumulés supérieur à leur score de savoirs et savoir-faire : la Slovénie, la République Tchèque, le Luxembourg, la Hongrie, la Slovaquie, la Bulgarie, Chypre et Malte.
  • Deux pays sont dans une situation d’éparpillement, avec des scores de savoirs et savoir-faire supérieurs au score de résultats cumulés : la France et le Royaume-Uni.
  • Neuf pays sont dans un risque de décrochage, avec des scores de résultats cumulés et de savoirs et savoir-faire inférieurs à 50 (sur une échelle de 0 à 100) : la Roumanie, l’Italie, la Pologne, la Lituanie, la Croatie, l’Espagne, la Lettonie, le Portugal et la Grèce.
  • Neuf pays, enfin, sont dans l’efficacité, avec des résultats cumulés et des savoirs et savoirs-faire supérieurs à 50 (sur une échelle de 0 à 100) : l’Irlande, l’Estonie, la Belgique, l’Autriche, les Pays-Bas, le Danemark, l’Allemagne, la Suède et la Finlande.

Nature de la dynamique en 2012

Le croisement des résultats cumulés et des tendances permet de mesurer la nature de la dynamique.

  • Deux pays sont dans une situation de performance conjoncturelle, avec des scores de tendances supérieurs aux scores de résultats cumulés : la Lettonie et la Roumanie.
  • Treize pays sont dans une situation d’essoufflement, avec des résultats cumulés supérieurs aux scores de tendances : l’Allemagne, la Slovaquie, la Suède, la Belgique, la Finlande, l’Irlande, la République Tchèque, les Pays-Bas, le Danemark, la Slovénie, la Bulgarie, Chypre et la Hongrie.
  • Neuf pays sont dans un risque de spirale négative, de repli, de décrochage même pour trois d’entre eux, avec des scores de résultats cumulés et de tendances inférieurs à 50 (sur une échelle de 0 à 100) : la Lituanie, la Croatie, l’Italie, la Pologne, la France, le Royaume-Uni et surtout l’Espagne, le Portugal et la Grèce.
  • Quatre pays sont dans une situation de performance durable, avec des scores de résultats cumulés et de tendances supérieurs à 50 : l’Estonie, le Luxembourg, Malte et l’Autriche.

 

L'Europe en chiffres : 

 

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