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L'Odissée des énergies - Exposé des motifs

L'Odissée des énergies :  Exposé des motifs - Faire le plein d'énergies !!!

Les sources actuelles d'énergie ne permettent pas l'autosuffisance énergétique : l'humanité doit repenser son rapport à l'énergie.

La société industrielle a permis un saut qualitatif dans tous les domaines. La transition énergétique va voir émerger une société post-industrielle avec de nouveaux modes de production et de consommation, de nouvelles relations interpersonnelles, professionnelles et citoyennes, de nouvelles organisations économiques, politiques et sociales. C’est la vie dans son ensemble qui pourrait être révolutionnée.

Exposé des motifs de l'Odissée des Energies

Un constat global : la société se transforme

Produire, vendre, acheter, consommer, détruire, recycler.., tel est le cycle de vie des produits, des services et des idées qui font vivre le monde. Depuis toujours, les hommes puisent dans les ressources naturelles, pour les transformer, rendre leur quotidien plus sûr et plus agréable, et développer le mieux vivre et réussir ensemble. Néanmoins, des phénomènes récents se conjuguent pour bouleverser la société :

  1. La progression scientifique et technique : l’élévation en cours des niveaux de savoir et de savoir-faire induit à la fois la spécialisation des territoires, ce qui génère l’éloignement entre les lieux de production et de consommation, et celle des acteurs, ce qui fait s’effacer les vocations derrière la maîtrise des gestes et processus techniques,
  2. Les moyens de communication instantanée : sa fonction optimisée de récepteur multicanal acquise depuis peu par l’Homme s’accompagne d’un rôle nouveau d’émetteur d’alerte et d’idées, dont la pratique souvent erratique fait grande place à l’arbitraire, aux rumeurs, et donc aux incompréhensions et malentendus,
  3. La rapidité des transports : la faiblesse du coût des transports accélère le franchissement des frontières spatiales,
  4. La poussée démographique : la multiplication de la population mondiale par 10 en 2 siècles constitue un facteur d’expansion pour les marchés, mais aussi de repli sur soi pour les personnes devenues anonymes dans la foule,
  5. La transition énergétique : l’épuisement des matières premières et en particulier des énergies fossiles impose de focaliser les compétences et les potentiels vers l’invention de savoirs et savoir-faire, la mise au point de nouveaux services et métiers, la mise en œuvre de nouveaux modes organisationnels et relationnels, l’émergence de nouveaux comportements du citoyen-consommateur.

Des conséquences sur l’identité des personnes, des territoires et des entreprises

De ces troubles des repères découle un risque de désincarnation, de déracinement et de déshumanisation qui distend et déstabilise la relation entre les acteurs économiques, sociaux et politiques :

  1. La montée de la pollution : la détérioration de la qualité de l’air, de l’eau, des sols corrélative à l’ère industrielle rend tous les producteurs et transporteurs premiers suspects d’atteinte massive à la santé de la faune, de la flore, de la planète et donc de l’humanité,
  2. La multiplicité des stimuli : rangée parmi les nombreux émetteurs de bruit (mails, publicités…), l’entreprise voit ses messages noyés dans le flot continu d’informations,
  3. La virtualisation des liens : l’émergence de nouvelles toiles sociales, le plus souvent faciles d’accès et dotées de leurs propres repères culturels, coexistantes plus qu’elles ne communiquent entre elles, ne produit pas d’objectivité spontanée : la fragmentation sociale confère plus de légitimité à la relation de proximité virtuelle qu’à la marque souvent repérée pour défendre avant tout son propre intérêt,
  4. Les sursauts identitaires : sans diagnostics partagés ni projets communs, avec des mémoires concurrentes qui s’affrontent sans se conjuguer, l’argument territorial – de proximité ou national – reste le plus compréhensible par tous.

Face à cette perte de sens collectif et en l’absence de méthode d’implication des acteurs dans la recherche de l’intérêt général, les systèmes traditionnels de gouvernance sont débordés : faute d’une coordination des idées et des initiatives, la société globale parait incapable de se doter de repères éclairants pour comprendre et développer à la fois la Personne, l’Entreprise et la Société.

Des conséquences sur le rôle de l’entreprise

Il en va ainsi à la fois pour chaque organisation dans son ensemble et pour chacune de ses composantes. Chaque organisme se trouve pris dans la nasse de ses différentes parties prenantes, internes et externes, toutes agitées par leur propre quête de sens :

  • Les clients et consommateurs, qui achètent et utilisent les produits en exerçant leur libre arbitre,
  • Les fournisseurs, qui inventent des produits, offres, liens directs avec les clients,
  • Les enseignes, qui se positionnent de façon différenciante sur un marché compétitif,
  • Les salariés des entités qui agissent avec leur conscience professionnelle et personnelle,
  • L’entité elle-même, qui souhaite que chaque composante reste maître de son propre projet tout en contribuant à l’accomplissement d’un destin commun.

Aussi, l’entreprise responsable veut asseoir son rôle sur le discernement philosophique de sa raison d’être spécifique, conjuguée en pratique avec toutes les contraintes économiques et sociales de ses différentes parties prenantes.

Pour cela, elle se doit de faire monter toutes les parties prenantes dans une posture et des pratiques de responsabilité partagée consistant à aider les Hommes à mieux vivre ensemble et mieux réussir ensemble. Il s’agit d’aider chacun à mieux comprendre et développer sa propre personne, son entreprise et la société dans son ensemble.

Déployer une Démarche Intelligence Sociale : L’Odissée des énergies

Une Posture

Nous voulons chercher et réunir, de façon progressive et maîtrisée, les conditions du mieux-être et d’un mieux vivre ensemble. Cela suppose de réunir les ingrédients nécessaires pour que s’harmonisent et se combinent les intérêts particuliers de tous les acteurs : non seulement ceux de la filière énergie et de toutes leurs différentes parties prenantes internes et externes, mais aussi l’ensemble du tissu économique et social.

 

La finalité consiste à impliquer le citoyen dans une spirale positive de solidarité et de responsabilité pour préserver et augmenter la santé des personnes, des entreprises, de l’Etat, de la nature et de la société dans son ensemble.

 

Afin de relever ensemble les défis sociétaux, nous voulons imaginer comment bâtir ensemble un monde plus harmonieux pour chaque producteur, chaque distributeur, chaque salarié, chaque consommateur, chaque territoire et donc chaque citoyen. Nous voulons mettre en œuvre la capacité de tous les acteurs à inventer des concepts et mettre ou point des solutions opérationnelles durables pour dépasser l’ère du jetable et de l’immédiateté.

Une méthode

Nous travaillons à concevoir, piloter et déployer un processus qui consiste à abonder à la construction d’une société où il fait bon vivre ensemble : réfléchir avec tous à l’articulation des intérêts particuliers et territoriaux actuels et en devenir.

Pour cela, nous allons rompre avec le face à face pour entrer dans le côte à côte. La méthode consiste à comprendre ensemble la nature des sujets en cause, dresser une cartographie des perceptions tant internes qu’externes et à identifier des cheminements sociaux, économiques, politiques, institutionnels et culturels pertinents. Les transformations qui s’imposeront dans les différentes filières économiques seront incluses dans la réflexion : quelles évolutions des modes de production et de consommation, quelles politiques publiques, quelles transformations des mentalités, quels changements des rapports sociaux sont nécessaires pour mettre à niveau notre propre société ? En bout de chaîne, la grande quête que nous entamons est : Comment chaque citoyen peut être responsable de la transition énergétique et de la société post-industrielle qui en découle.

Des acteurs

Afin d’ancrer les intérêts particuliers dans l’intérêt général, les vécus dans le souhaitable, les réalités dans l’idéal, nous voulons solliciter des acteurs différents et complémentaires par leurs pratiques, expériences, expertises, savoir-faire, métier, fonctions et statut.

 

Comment chaque collaborateur peut être responsable de toute l’entreprise ?

Comment chaque citoyen peut-il être plus responsable de tous les citoyens ?

Impliquer tous les acteurs dans la mise au point continue d’un grand projet collectif !

 

 

                                  

Energie Mutuelle et Malakoff-Médéric, acteurs de la santé, prévoyance, dépendance et retraite des entreprises, s'engagent à leurs côtés pour améliorer le bien-être et le bien-vivre ensemble.

Aussi, pour inventer les services qui nous aideront tous à nous projeter dans ce monde en émergence, nous tenons à entendre et voulons impliquer nos adhérents et les citoyens dans une spirale positive de solidarité et de responsabilité pour préserver et augmenter le bien-être et la santé de toutes nos parties prenantes.

C’est pourquoi nous avons décidé de nous inscrire, aux cotés de l'Odis, au premier rang de la démarche L'ODISSEE des énergies qui consiste à Organiser le Dialogue et l'Intelligence Sociale dans la Société Et l'Entreprise sur la transition énergétique et ses impacts sur la santé des personnes, des entreprises, de l'Etat, de la nature et de la société dans son ensemble.

 

 

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