Dans la société française, les échecs professionnels sont considérés comme la preuve du manque de qualité d'une personne alors que dans d'autres pays, on se dira qu'elle saura en tirer les leçons et rebondir. Le potentiel d'un homme ne s'analyse pas seulement par ses diplômes et ses succès. Apprenons à valoriser les échecs, ainsi que les idées et projets, même novateurs et dérangeants. Ainsi nous valoriserons le changement et la création, par nature risqués, et sans lesquels l'innovation et le progrès ne peuvent s'épanouir.

Apprendre à se projeter dans l'avenir et dans l'intérêt général

Il n'est pas possible de satisfaire durablement ses intérêts particuliers au détriment de ceux du collectif : tôt ou tard, la faiblesse du collectif devient la nôtre. Pour développer l'envie de construire un avenir meilleur pour nos enfants, nous devons aider chacun à se projeter dans la recherche et la construction du Bien commun. Pour cela apprenons à reconnaître les talents de chacun, à prendre le temps d'écouter ses idées et ses projets. La société française se reconstruira des marges de mouvement en réinventant les pratiques managériales, les pratiques politiques, les pratiques relationnelles, et même les pratiques des médias, afin de libérer les idées et les énergies dans tous les domaines.

Reconstruire l'ascenseur social en développant la mixité sociale

Une réussite personnelle a toujours valeur d'exemple. Il nous faut montrer à chacun, et en particulier aux jeunes, qu'il est possible de progresser et de réussir dans la vie. C'est en distinguant, en faisant connaître et en valorisant les réussites que nous montrerons qu'il est possible de transformer ses rêves en réalité, et que nous diffuserons l'envie de mieux faire et de plus réussir.
Je souhaite réfléchir à l'organisation d'une table ronde, en partenariat avec l'Odissée, sur le thème de l'ascenseur et de la mixité sociales.