L'inter génération commence à la table familiale. Ceux qui l'entendent ainsi continuent, naturellement, leurs relations avec les plus jeunes, comme avec les plus anciens. Même si quelques conflits relationnels peuvent exister. Les trois sujets de questionnement sur lesquels nous devons et aurions dû porter attention sont : 1- le temps en situation de retraite, aujourd'hui d'un quart voire d'un tiers de vie. 2 - la situation particulière du jeune retraité de plus en plus entre ses parents et grands parents et des enfants, petits et arrière petits enfants. 3 - les environnements changent irrémédiablement et ce n'est peut-être pas les expériences qui sont importantes, mais le fait de "re visiter" celles ci afin de savoir si elles pourront être connues et "reconnues" de nos petits et arrière petits-enfants, en 2025 / 2030 .... demain.
Je ne vois pas ce que sont les espaces sociaux intermédiaires ? Je frisonne lorsque je lis pacte. Y a t-il des formalismes à respecter entre parents et enfants ? De quelles cloisons s'agit-il ? Ma maison est un lieu ouvert à tous, sans barrière d'entrée, et mes voisins, les personnes qui me rendent visite, ne sont pas gênés. Qu'est ce qu'une ingénierie sociétale ? Y a t-il nécessité de compliquer la société ? Les grands mots attirent-ils les grandes réponses ? Le jeu des acteurs, je suppose que c'est celui des citoyens en général ? Alors il est simple : vivre dans la paix, la dignité, la justice. Les « experts » sont-ils en capacité de rendre le monde meilleur ? Nous pouvons en douter lorsque nous en voyons de plus en plus arrêtés dans leur propre parcours professionnel.

La solidarité ne s'invente ni ne se décrète. Il n'en existe qu'une : la dépendance mutuelle entre les hommes et, puisque je travaille un peu sur le sujet, les relations entre l'humanité et notre planète.
La solidarité se manifeste par l'empathie et le plaisir d'être ensemble. Là je remercie mes parents, mes enfants me remercient, parce que, tout jeune, nous avons appris à vivre avec les autres dans des mouvements de jeunesse. Pour certains, l'image d'autoritarisme, un peu rigide, demeure le bon modèle. Mais les conséquences peuvent être observées. La diminution du nombre de ceux qui s'engagent dans le bénévolat, les associations en est, pour moi, peut-être une conséquence du dirigisme qui laisse trop peu de place à l'initiative citoyenne.

Attention à ce qu'un comité intergénérationnel ne soit pas un « comité de plus » ?
Recenser, faire savoir, construire l'implication de tous, sont des objectifs rencontrés des dizaines de fois depuis ces trente dernières années. Pour quels résultats ?
Attention à ce que la motivation des participants ne soit pas de demeurer sur scène en « inventant » toujours de nouveaux « machins » pour reprendre une parole de circonstance.

La maturité, la responsabilité, l'engagement. ne se décrètent pas. C'est l'affaire de chacun, au quotidien. Lorsque nos enfants, nos adolescents, nos parents, nous apporteront des preuves de plaisir à vivre avec nous, nous aurons fait un grand pas vers une société humaine.
Restons simples, devenons matures, soyons responsables et nous aurons fait un grand pas.
Commençons avec ceux qui ont six ans maintenant et entreprenons leur avenir avec le nôtre, dès aujourd'hui.