Patrick Ricard, Président de Pernod-RicardStructurer la réflexion pour sortir des situations de blocage et construire ensemble de nouvelles solutions
Certains restent des moteurs malgré l'inertie culturelle
Le double frein culturel et réglementaire
La dimension universelle des philosophes des Lumières ainsi que la place de premier plan occupée par la France dans les instances internationales ne peut que générer un fort attachement au passé et au présent. Aussi, moins tournés vers l'avenir, les français s'exonèrent de définir clairement leur projet.
La culture française, au parcours ponctué de penseurs, octroie une place plus importante au dire qu'au faire. Cette aptitude à intellectualiser se déploie parfois au détriment du pragmatisme. Elle peut laisser croire qu'il est normal de camper sur des principes, y compris en s'éxonérant de la réalité, ce qui peut engendrer un refus du mouvement. Aussi, en toute logique, les français ont tendance à se choisir des représentants en fonction de leur capacité à affirmer et promettre plutôt qu'à mettre en oeuvre et réaliser. Dans ces conditions, la bonne idée relève souvent plus de la construction intellectuelle que de sa faisabilité opérationnelle. Voilà pourquoi, aussi bien dans les sphères politiques que patronales et syndicales, les élus reproduisent des schémas de fonctionnement assez peu tournés vers le diagnostic approfondi et les solutions innovantes.
La réglementation est le produit de cette culture : le législateur construit des règles très encadrantes à l'intérieur desquelles il est impossible de sortir de l'échelle commune de traitement et qui laissent donc bien peu de marges de manoeuvre aux personnes. Pas toujours applicables, ces règles sont logiquement parfois mal appliquées. Constater que le voisin s'affranchit des contraintes est déresponsabilisant pour les personnes qui trouvent leurs énergies créatrices et productrices mal récompensées, voire entravées. Transposée au monde du travail, cette logique a des effets terribles, allant jusqu'à annuler toute prime au travail en permettant par exemple à certaines personnes sans emploi de bénéficier d'aides constituves de revenus supérieurs à celui qui travaille.
Structurer la réflexion pour développer la cohésion, l'implication et la performance
Pour que l'action réussisse, il faut au préalable avoir bien décidé. Et la pertinence de la décision dépend de la qualité de la réflexion, donc du niveau de remise en question de l'existant. Les sportifs savent que la clé du succés réside dans la gestion du paradoxe des champions : pour continuer à gagner et rester au sommet, il ne suffit pas de continuer à appliquer la même recette, il est indispensable de changer pour s'adapter aux autres, qui évoluent sans cesse pour gagner à leur tour. Une entreprise qui marche, c'est une entreprise qui s'adapte en continu aux pays, aux cultures, aux personnes. Cela suppose de structurer l'animation de la relation avec chacun de ses interlocuteurs. Réfléchir ensemble, pour comprendre ensemble et construire ensemble. Aussi, les deux clés essentielles de l'épanouissement économique et social sont la convivialité et la délégation de responsabilités. Il s'agit de combiner la posture d'aimer et savoir être ensemble avec la pratique de savoir échanger les informations et construire ensemble les projets. Cela vaut dans dans la société comme dans l'entreprise.
Participer à l'Odissée pour contribuer à sortir des situations de blocages
Je suis à prêt à préciser ma participation à l'organisation du dialogue et de l'Intelligence Sociale dans la société et l'entreprise en rencontrant les Présidents des grandes entreprises Amies de l'Odissée.
La dimension universelle des philosophes des Lumières ainsi que la place de premier plan occupée par la France dans les instances internationales ne peut que générer un fort attachement au passé et au présent. Aussi, moins tournés vers l'avenir, les français s'exonèrent de définir clairement leur projet.
La culture française, au parcours ponctué de penseurs, octroie une place plus importante au dire qu'au faire. Cette aptitude à intellectualiser se déploie parfois au détriment du pragmatisme. Elle peut laisser croire qu'il est normal de camper sur des principes, y compris en s'éxonérant de la réalité, ce qui peut engendrer un refus du mouvement. Aussi, en toute logique, les français ont tendance à se choisir des représentants en fonction de leur capacité à affirmer et promettre plutôt qu'à mettre en oeuvre et réaliser. Dans ces conditions, la bonne idée relève souvent plus de la construction intellectuelle que de sa faisabilité opérationnelle. Voilà pourquoi, aussi bien dans les sphères politiques que patronales et syndicales, les élus reproduisent des schémas de fonctionnement assez peu tournés vers le diagnostic approfondi et les solutions innovantes.
La réglementation est le produit de cette culture : le législateur construit des règles très encadrantes à l'intérieur desquelles il est impossible de sortir de l'échelle commune de traitement et qui laissent donc bien peu de marges de manoeuvre aux personnes. Pas toujours applicables, ces règles sont logiquement parfois mal appliquées. Constater que le voisin s'affranchit des contraintes est déresponsabilisant pour les personnes qui trouvent leurs énergies créatrices et productrices mal récompensées, voire entravées. Transposée au monde du travail, cette logique a des effets terribles, allant jusqu'à annuler toute prime au travail en permettant par exemple à certaines personnes sans emploi de bénéficier d'aides constituves de revenus supérieurs à celui qui travaille.
Structurer la réflexion pour développer la cohésion, l'implication et la performance
Pour que l'action réussisse, il faut au préalable avoir bien décidé. Et la pertinence de la décision dépend de la qualité de la réflexion, donc du niveau de remise en question de l'existant. Les sportifs savent que la clé du succés réside dans la gestion du paradoxe des champions : pour continuer à gagner et rester au sommet, il ne suffit pas de continuer à appliquer la même recette, il est indispensable de changer pour s'adapter aux autres, qui évoluent sans cesse pour gagner à leur tour. Une entreprise qui marche, c'est une entreprise qui s'adapte en continu aux pays, aux cultures, aux personnes. Cela suppose de structurer l'animation de la relation avec chacun de ses interlocuteurs. Réfléchir ensemble, pour comprendre ensemble et construire ensemble. Aussi, les deux clés essentielles de l'épanouissement économique et social sont la convivialité et la délégation de responsabilités. Il s'agit de combiner la posture d'aimer et savoir être ensemble avec la pratique de savoir échanger les informations et construire ensemble les projets. Cela vaut dans dans la société comme dans l'entreprise.
Participer à l'Odissée pour contribuer à sortir des situations de blocages
Je suis à prêt à préciser ma participation à l'organisation du dialogue et de l'Intelligence Sociale dans la société et l'entreprise en rencontrant les Présidents des grandes entreprises Amies de l'Odissée.
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